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Archives de Catégorie: La Chambre 125

Insomnie, Moustiques et Prince Harry

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Crédit: John Stillwell/PA Wire

Voilà voilà voilà. Dans ma tête tout était clair. J’étais prêt à faire un article génial, et maintenant que le titre est posé ben voilà, va falloir que je m’en dépatouille. On va la jouer chronologique, ou presque, de toute façon je digresserais, comme d’hab.

23h12

Je me couche. Il fait chaud mais les fenêtres sont ouvertes, les araignées sont à leur poste de garde. Il y a un accord tacite entre les araignées et moi. Elles tissent leurs toiles devant les fenêtres et je les laisse tranquille, elles rentrent, je les tue. Pourquoi ? Parce qu’elles me font peur. (Vous voyez une autre raison vous ? Je m’endors avec plusieurs idées en tête, comme d’habitude. Cette nuit les thèmes seront : Soumission à l’autorité de Stanley Milgran. Cannibalisme. Bushido (L’art de la mort) pendant la Seconde Guerre Mondiale. PTSD (Post Traumatic Stress Disorder : Trouble de Stress Post-Traumatique en français). Le Prince Harry (allez savoir ce qu’il venait foutre là lui, en même temps a-t-on besoin d’une bonne raison pour penser au Prince Harry ? On je sais pas, moi non.). Bref que des thèmes joyeux et apaisant avant d’aller se coucher (oui je pense rarement aux Bisounours, aux Mon Petit Poney de ma petite sœur avant de me coucher, je devrais peut-être). J’arrive, néanmoins, à m’endormir.

 Je me réveille quelques temps plus tard. J’imagine qu’il est entre 5h et 6h du matin et que j’ai envie de pisser. J’ai tort. Mais pas sur toute la ligne. J’ai quand même envie de pisser. Je lève les yeux vers mon réveil. Il est :

00h08

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De l’utilisation d’une machine à laver…

Hier soir, alors que je lisais tranquillement au chaud B.A.f.H. (Bastard Assistant from Hell) de Florian Schiel, je sens que les murs commencent à trembler… Et je me dis innocemment que les voisins du dessous ont lancé une machine et qu’on en est à l’essorage. Dans mon immeuble je peux déterminer à quel étage, quelle machine à laver en est à quel cycle selon la vibration transmise dans les murs… Oui j’habite au dernier étage de mon immeuble dans la vieille ville d’une ville allemande et du coup, ça vibre. Tel le sioux posant son oreille sur le sol pour déterminer quand le grand cheval de fer va se ramener, ou plutôt où est le troupeau de bison le plus proche histoire qu’on puisse bouffer un bon steak frite avec du ketchup et se faire des moon boots en fourrure pour l’hiver, j’ai développé une capacité non moins utile avec les machines à laver.

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L’Hiver Indien

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On ira, où tu voudras quand tu voudras

Et on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort

Toute la vie, sera pareille à ce matin

Aux couleurs de l’hiver indien.

Maintenant que je vous ai réveillé (ou endormi, au choix) et que dans tous les cas je vous ai mis une mélodie dans la tête (et qui tournera longtemps, longtemps dans votre tête, mais estimez-vous heureux, j’aurais pu vous sortir le répertoire de Patrick Sébastien, vous voyez, il y a toujours pire), je vais enfin pouvoir commencer mon article. D’ailleurs j’ai déjà commencé en changeant les paroles. Oui, parlons temps…

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C’est fin, très fin, ça se mange sans faim

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Aujourd’hui je viens de passer une journée glande, ce qui a sans doute un intérêt très limité, mais on s’en fout, à priori j’écris ce que je veux.  Une journée glande pour moi c’est assez compliqué parce que j’ai tendance à culpabiliser de ne rien faire (oui, je sais, je culpabilise souvent pour rien), et mon cerveau (cet être totalement indépendant de ma personne et tout aussi incontrôlable) a tendance à ne pas pouvoir s’arrêter (là je suis forcément le petit con arrogant qui en plus a une addiction pour les parenthèses), pas par rapport à une espèce d’intelligence, mais plutôt (le chien de Mickey, son ami c’est Dingo) par rapport à mon imagination qui sort des intrigues alambiquées et des péripéties et/ou révélations inattendues.

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